PASEC /Note information

Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC).

Avertissement : Les éléments contenus dans cette note ont été rassemblés par le RECA. Cette note n’est pas le contenu officiel du PASEC. Seul le document officiel en anglais « PROJECT APPRAISAL DOCUMENT / CLIMATE-SMART AGRICULTURE SUPPORT PROJECT » a une valeur juridique. Ce document est disponible sur le site du RECA. Il est également proposé une version en français « non officielle » de ce document. Cette version est globalement conforme mais peut contenir des imprécisions ou des erreurs de traduction. Là encore seul le document officiel en anglais fait foi.

Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N et plus particulièrement du Plan d’Actions pour la Gestion des Risques Agricoles (PAGRA) élaboré en juin 2014 avec le soutien de la Banque Mondiale. Son démarrage est prévu en 2017.

Par Agriculture, il faut entendre les productions végétales, animales, forestières et halieutiques.

Le Projet est placé sous la tutelle du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

L’agriculture intelligente face au climat (AIC).

L’agriculture intelligente face au climat est un concept de développement agricole qui tient compte du changement climatique et contribue à la réalisation des objectifs de développement durable. Elle intègre les trois dimensions du développement durable (économique, social et environnemental) en s’attaquant à la fois aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Elle repose trois piliers principaux :
- l’augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles ;
- l’adaptation et le renforcement de la résilience face aux impacts du changement climatique ;
- et la réduction et/ou l’élimination des émissions de gaz à effet de serre où cela est possible.

L’AIC n’est pas une technologie ou une pratique agricole spécifique qui peut être appliquée de manière universelle, mais plutôt une démarche visant un « triple-gain ». Il s’agit d’une approche qui exige des évaluations spécifiques au site pour identifier les bonnes technologies et pratiques intégrées de production agricole et qui pourrait donner lieu aux trois gains que sont l’augmentation de la productivité, le renforcement de la résilience, et la réduction des émissions.
Un élément clé est l’approche intégrée du paysage, qui s’aligne sur les principes de la gestion des écosystèmes et de l’utilisation durable des terres et de l’eau.

Le PASEC est financé par la Banque mondiale et l’Etat du Niger. La Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement des États-Unis participera au cofinancement du PASEC.

- La zone d’intervention du projet

La zone d’intervention du projet couvre les régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Zinder et Diffa.

Les activités du projet seront concentrées dans 60 communes situées dans la zone bioclimatique se trouvant entre 400 mm et 600 mm et reconnues pour leur forte vulnérabilité à l’insécurité alimentaire due à la sécheresse fréquente et à la variabilité des précipitations, mais présentant des potentialités d’accroissement de la productivité agricole.

- Les bénéficiaires du projet

Les bénéficiaires directs seront des agriculteurs, agropasteurs, agro-irrigants, éleveurs et les ménages exploitant les ressources forestières et hydriques. Une attention particulière sera accordée aux femmes, aux jeunes et aux groupes vulnérables. Ils représenteront au moins 50% des bénéficiaires.

- Type d’interventions du PASEC

Pour l’atteinte de ses objectifs, le projet a retenu de mettre en œuvre des interventions qui vont : (i) améliorer le taux d’utilisation des semences sélectionnées, (ii) accroître le nombre d’exploitants utilisant l’irrigation, (iii) accroitre l’utilisation des techniques d’agroforesterie et d’agriculture de conservation pour minimiser les risques climatiques et d’insécurité alimentaire, (iv) promouvoir la récupération des terres agro-sylvo-pastorales dégradées, (v) aménager des bassins versants et protéger les sources d’eau utilisées pour l’irrigation.

Parallèlement, le PASEC va accroitre les capacités des collectivités territoriales, des organisations de producteurs, des systèmes nationaux d’information, des prestataires de service en conseil agricole et rural et des institutions financières à fournir des biens et services répondant aux attentes des communautés et des producteurs agricoles.

- Organisation / Composantes du PASEC

Le PASEC est structuré en 4 composantes.

- Lire l’intégralité de la note de présentation du RECA, 4 pages, 507 Ko.
- Télécharger le document officiel de projet en anglais, 116 pages, 2,3 Mo.
- Télécharger le document non officiel de projet en français, 124 pages, 1,3 Mo.

Documents joints