Culture du mil et contraintes

Culture du mil [Pennisetum glaucum] et ses contraintes à la production : une revue.

Aboubacar KADRI (1), Hayyo HALILOU (1), (2) et Issa KARIMOU (2) / (1) Département Productions Végétales, Faculté d’Agronomie, Université Abdou Moumouni de Niamey-Niger – (2) Département Protection des végétaux, Laboratoire de phytopathologie, Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN), Centre Régional de Recherche Agronomique de Maradi (CERRA/Maradi), Niger.

Le mil est la 7ème céréale plus importante au monde. Elle est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée.

Le mil est une culture à température chaude cultivée annuellement comme une culture pluviale dans les régions tropicales arides et semi-arides d’Afrique et le sous-continent indien où aucune autre culture ne peut survivre en raison de sols pauvres et de pluies erratiques et incertaines. Le mil peut être considéré comme une seule espèce, mais il comprend un certain nombre de races cultivées.

Il est presque certainement originaire de l’Afrique occidentale tropicale, où se produit le plus grand nombre de formes sauvages et cultivées. Il y a environ 2000 ans, la culture mil a été transportée vers l’Afrique Orientale et Centrale et vers l’Inde où, en raison de son excellente tolérance à la sécheresse, elle s’est établie dans des environnements plus secs.

Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux.

A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l’absence de jachère. Par ailleurs, bien que plusieurs thèmes de recherche sur le mil aient été traités, il est aisé de constater que peu d’études sont réalisées sur la gestion intégrée des bioagresseurs du mil. Ce travail basé sur la revue de littérature vise à donner un aperçu général des études menées sur la culture du mil et ses contraintes à la production en générale et particulièrement sur les bioagresseurs du mil et leurs méthodes de lutte.

Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides.

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