Production et stockage d’arachide au Sahel : défis et opportunités dans les régions de Maradi et Zinder au Niger.
Ousmane Bakoye (1), Ibrahim Baoua (2), Lawali Sitou (2), Mahamane Rabé Moctar (1), Laouali Amadou (1), Anastasia W. Njoroge (3), Larry L. Murdock (3) & Dieudonne Baributsa (3)
(1) Institut National de la Recherche Agronomique du Niger, Maradi, Niger ; (2) Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi, Maradi, Niger ; (3) Purdue University, West Lafayette, IN, USA.
[Note du RECA] Cette étude menée par des chercheurs de l’INRAN et l’Université DanDicko DanKoulodo de Maradi a été publiée en anglais sous le titre original « Groundnut Production and Storage in the Sahel : Challenges and Opportunities in the Maradi and Zinder Regions of Niger » dans le Journal of Agricultural Science ; Vol. 11, No. 4 ; 2019 ; Published by Canadian Center of Science and Education.
La version originale en anglais est disponible par le lien ci-après. Le lecteur pourra trouver les références : http://www.ccsenet.org/journal/index.php/jas/article/view/0/38709
Compte tenu de l’intérêt de ce travail des chercheurs des institutions de Maradi, le RECA a réalisé la traduction pour une plus grande information sur la production et le stockage de l’arachide. Evidemment seul le document original en anglais fait foi.
Résumé
L’arachide Arachis hypogaea (L.), est une culture légumineuse importante après le niébé Vigna unguiculata (L. Walp) au Niger. Cependant, son importance économique a diminué en raison de plusieurs défis. Une enquête auprès de 800 agriculteurs a été menée dans 40 villages des régions de Maradi et Zinder pour évaluer les contraintes et les opportunités d’améliorer la production et la commercialisation de l’arachide.
La taille et le rendement moyens des terres variaient selon la région : 1,3 ha par agriculteur et 461,3 kg/ha à Maradi, 1,7 ha par agriculteur et 417,2 kg/ha à Zinder.
Les insectes ravageurs (pucerons) constituaient la contrainte de production la plus importante.
L’arachide est généralement stockée pendant six à huit mois après la récolte, mais 91% des agriculteurs ne prennent aucune précaution pour protéger le grain.
Le stockage permet aux agriculteurs de réaliser des marges bénéficiaires élevées allant jusqu’à 33 et 113% pour les arachides non décortiquées et décortiquées, respectivement.
La plupart des agriculteurs (71,5%) vendent leurs arachides non décortiquées sur les marchés locaux et urbains. Les commerçants sont les principaux acheteurs selon 61,7% des agriculteurs, tandis que les transformateurs ont été mentionnés comme acheteurs par moins de 20%. Les ventes sont principalement effectuées par des agriculteurs individuels alors que très peu est vendue par le biais de coopératives.
Étant donné que l’arachide est une culture rentable adaptée à la zone sahélienne, il est nécessaire d’améliorer sa production, son stockage et sa valeur ajoutée par la transformation.
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