Dynamique /Cultures virières en Afrique de l’Ouest

Dynamique de production et de consommation des cultures vivrières pluviales en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale


Ces pages sont extraites d’une étude intitulée « Cadre opérationnel d’intervention pour un développement des cultures vivrières pluviales en Afrique de l’Ouest et du Centre / Juillet/ 2010 » réalisée par l’Agence française de Développement (AFD), le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).

Il s’agit d’une initiative ayant pour vocation de fournir un cadre commun d’intervention à l’AFD et au FIDA sur les filières vivrières pluviales, dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Plus spécifiquement, ce cadre a pour objectif de définir tous les paramètres devant être réunis simultanément pour un développement efficace et durable des cultures vivrières pluviales. Il a vocation à s’inscrire dans les politiques agricoles régionales définies par l’UEMOA, la CEDEAO et la CEMAC (la PAU, l’ECOWAP et la Stratégie Agricole Commune de la CEMAC) et dans les programmes d’investissement nationaux et régionaux qui les soutiennent.

L’extrait que nous vous proposons comporte 9 pages sur les dynamiques de production et de consommation des cultures vivrières. A lire absolument pour mieux comprendre notre région et ses évolutions.


Les cultures vivrières pluviales peuvent jouer un rôle particulier dans la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois dans un continent souvent dépendant des importations de produits agricoles, notamment au travers de deux axes : 1) l’amélioration de la sécurité alimentaire régionale, particulièrement en assurant l’approvisionnement des villes avec des produits locaux ; 2) l’accroissement des revenus des agriculteurs en créant des emplois dans les zones rurales et en améliorant la compétitivité des filières vivrières.

Ces filières restent toutefois largement sous-étudiées, aussi bien au niveau de la production que de la consommation : les données sont éparses, peu travaillées, très hétérogènes, voire d’une qualité faible, en fonction des pays, des périodes et des produits étudiés. La recherche agricole admet par ailleurs avoir largement délaissé ce type de programmes au cours des dernières années. Les bailleurs de fonds ont quant à eux souvent privilégié le développement des cultures de rente et de l’agriculture irriguée, notamment du fait d’un manque de connaissance de ces marchés dominés par un fort secteur informel et impliquant de nombreux acteurs.

Les villes sont nourries environ aux quatre cinquièmes par des produits africains, locaux et issus du commerce régional, même dans des pays considérés comme extravertis comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. Les importations alimentaires occupent de manière générale une place limitée dans la consommation urbaine. Si l’on ajoute les importations provenant des pays voisins à la production locale, la part (en volume) du marché alimentaire urbain couverte par la production africaine est d’environ 80 %, ce qui remet clairement en cause l’affirmation selon laquelle les villes africaines auraient un régime alimentaire essentiellement extraverti.

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L’intégralité du document est disponible à l’adresse suivante (107 pages et 2,2Mo) : http://www.fidafrique.net/IMG/pdf/CVPaout2010.pdf

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