Chou /Prix gros 2015/2017

Evolution du prix de gros du chou pendant trois ans sur le marché de Niamey (Djémadjé).

Rédaction : Fanta Mady Cissé Safiétou (RECA).

Le chou le plus fréquent sur le marché de Djémadjé est celui de Madaoua qui arrive de façon continue et en grande quantité. En période de forte chaleur, où le chou du Niger est absent sur le marché, on assiste à une grande importation de choux du Nigeria. Le chou et le moringa sont des légumes feuilles de base dans l’alimentation au Niger.

En 2016, l’approvisionnement en chou du Niger représente 61% des semaines suivies et le chou du Nigeria est présent sur 43% des semaines le marché de Djémadjé. Le chou du Ghana présent quelques semaines en 2015 a disparu. En 2017, l’approvisionnement en chou du Niger a couvert une période beaucoup plus longue (75% des semaines), tandis que la présence du chou du Nigeria a fortement diminué (25% des semaines). Cela semble correspondre aux observations remontées par les dispositifs d’appui conseil qui signalent une augmentation régulière de cette culture dans les zones irriguées.

On distingue deux périodes de prix sur le marché : une période de pleine production avec des prix bas de janvier à mars (soit 3 mois) et une période de prix élevés sur le reste de l’année, d’avril à décembre, soit 9 mois avec des périodes de pics de prix. Pour la période de pleine production (janvier – mars), les prix en 2017 ont été plus favorables pour les producteurs que ceux de 2016. En effet, en 2017, le sac n’est jamais descendu à moins de 6.000 F sur le marché. Pour le reste de l’année, les prix du sac en 2017 ont été, en moyenne, supérieurs aux prix de 2016. A signaler, en 2016, le pic de juin (période du Ramadan) où le prix du sac a atteint un sommet de 27.500 F.

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