Note sur la mouche blanche (Bemisia tabaci) pour la radio.
Rédaction : Dr Haougui Adamou et Bibata Ali Outani (INRAN), Aïssa Kimba et Patrick Delmas (RECA), Dr Garba Madougou et Salissou Oumarou (DGPV) / 19 mars 2019.
Cette note a servi a préparer une émission radio diffusée par les Chambres Régionales d’Agriculture.
Aujourd’hui, nous allons vous parler d’un ravageur des cultures maraichères qui fait beaucoup de dégâts et que les producteurs connaissent bien, il s’agit de la mouche blanche. Si les producteurs connaissent bien les dégâts que fait directement cette petite mouche blanche en se nourrissant sur les poivrons ou les piments par exemple, ils connaissent moins bien les maladies qu’elle peut transmettre aux plantes.
La mouche blanche et ses larves se nourrissent en suçant la sève des plantes comme le moustique pour le sang. Lorsqu’elles sont très nombreuses, plusieurs dizaines de mouches blanches et plusieurs centaines de larves sur une seule feuille (photo ci-contre), elles affaiblissent rapidement la plante et peuvent la tuer. En plus, elles peuvent transmettre des maladies aux plantes qui sont appelées viroses.
Comment reconnaître la mouche blanche et ses larves ?
Quels sont les dégâts causés par la mouche blanche ?
Quelles sont les plantes dont se nourrissent la mouche blanche et ses larves ?
Comment voit-on que la plante est malade ?
Comment la maladie est transmise aux plantes ?
Quand commencent les attaques de la mouche blanche au Niger ?
Quelles sont les méthodes de lutte contre la mouche blanche ?
Attention ! Si à certaines périodes, les attaques sont trop fortes, il faut changer de culture et choisir une culture qui est moins sensible aux mouches blanches car il ne sert à rien augmenter les traitements à base de pesticides chimiques jusqu’à 2 fois par semaine. Au contraire cela favorise la résistance des mouches blanches aux pesticides qui deviennent inactifs progressivement.
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