PGPP du projet PRECIS

Plan de gestion des pestes et pesticides (PGPP) du Projet de renforcement de la résilience des communautés Rurales à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger (PRECIS).

Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage / Cellule Nationale de Représentation et d’Assistance Technique (CENRAT) / Rapport définitif / Mai 2020.

Le PGPP a pour objectif de réduire au minimum les impacts potentiels défavorables de l’usage des pesticides sur la santé humaine et l’environnement et de promouvoir l’adoption de méthodes de lutte phytosanitaire intégrée respectueuses de l’environnement.

Le PGPP est bâti sur les problèmes phytosanitaires d’importance économique qui se posent aux principales cultures pluviales (mil, sorgho, maïs, riz, niébé, arachide) et irriguées (riz, maïs, oignon, chou, tomate, pomme de terre, poivron). Il s’agit principalement pour les cultures pluviales de sauteriaux, de chenilles, d’insectes floricoles et pour les cultures irriguées de chenilles, de pucerons, de mouches blanches, de nématodes et d’acariens rouges.

Les approches de gestion des divers ennemis des cultures consistent essentiellement à des épandages d’insecticides. Plus de 60 000 litres de pesticides fournis par l’Etat sont épandus chaque année pour protéger les cultures vivrières dans la zone du PRECIS. Il s’agit de produits homologués constitués en majorité d’insecticides. Mais d’autres quantités de pesticides plus importantes sont achetées et utilisées par les producteurs eux-mêmes pour la protection des cultures de rente et des cultures maraîchères. Dans leur majorité, ces produits ne sont pas homologués. Ils sont constitués d’insecticides et de plus en plus d’herbicides. Certains d’entre eux sont même expressément interdits.

Dans les deux cas, l’utilisation des pesticides se fait dans des conditions qui respectent très peu les paramètres de traitement (dose d’application, température, vents), la sécurité des applicateurs (équipements de protection) et l’environnement (milieux sensibles et emballages vides), faute de formation des applicateurs. On assiste toutefois au développement de la Gestion Intégrée des Productions et des Déprédateurs (GIPD) avec l’utilisation de méthodes non chimiques comme la lutte biologique contre la chenille mineuse de l’épi de mil, l’utilisation du triple ensachage pour la conservation du niébé et les produits naturels notamment à base de neem.

Le PGPP sera exécuté à travers des institutions régionales (INSAH, AGRHYMET), des structures étatiques nationales (DGPV, DGA, BNEE), leurs représentations aux niveaux déconcentrés (DRA et DRE/SU/DD) ainsi que des acteurs non étatiques (RECA, CRA, ONG et services privés d’appui conseil). Le PGPP comporte des mesures techniques et règlementaires permettant la gestion intégrée des pestes/vecteurs et des pesticides.

Télécharger le Plan de gestion des pestes et pesticides du PRECIS, 151 pages, 5,9 Mo.

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