Produits vétérinaires Note 2

Répertoire des produits zootechniques et vétérinaires / Note n°2 : Mieux connaître les médicaments illicites dans les communes pour informer les éleveurs.

Rédaction : équipe technique du RECA.

Dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (FSRP), le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de mettre en place un répertoire de produits zootechniques et vétérinaires (à l’instar du répertoire déjà réalisé pour les produits phytosanitaires) et le maintenir à jour en vue d’alimenter un dispositif e-Extension afin de mettre ce répertoire à disposition des producteurs et agents des dispositifs de conseil Agricole.

Ces dernières années, on assiste de plus en plus à une prolifération d’acteurs non qualifiés dans ce secteur qui alimentent un marché illicite des médicaments vétérinaires au Niger. Les médicaments du marché illicite sont ceux trouvés chez les vendeurs, détaillants informels, n’ayant ni autorisation, ni qualification technique de vente des médicaments vétérinaires. La qualité des produits illicites et vendus de manière informelle est très souvent insuffisante, voire nulle.

Les professionnels du secteur Agricole ont souvent entendu cela et sont donc au courant. Pour les éleveurs, même s’ils sont informés, d’autres éléments rentrent en jeu notamment la proximité des points de vente ; ces produits illicites sont présents sur les marchés, dans toutes les communes, et aussi le prix.

Pour ces médicaments illicites, le RECA a voulu reprendre la méthode utilisée pour les produits phytosanitaires avec les agriculteurs, c’est-à-dire une information sur les étiquettes et emballages, expliquer le non-respect des références, et aussi les tromperies ou incohérences des indications inscrites sur ces emballages. Pour les agriculteurs et les produits phytosanitaires, nous avions constaté que le fait d’expliquer pourquoi ce produit était déconseillé ou non autorisé, les indications qui permettaient de s’en rendre compte, avaient suscité plus d’écoute et de prises en considération de nos conseils d’utilisation.

Bien sûr, la majorité des éleveurs ne peuvent pas lire les étiquettes. Mais pour les agriculteurs, les actions d’information réalisées ont entrainé une curiosité et une prudence. De nombreux producteurs ont pris l’habitude de demander des conseils ou rechercher des informations avant un achat, ou quand ils découvrent un nouveau produit. De nombreux producteurs veulent eux-mêmes se renseigner pour savoir si un produit est « homologué » au Niger.

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