Stockage sécurité CEDEAO

Le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire - Synthèse des enseignements et perspectives.

CEDEAO / Direction de l’Agriculture et Développement rural.

Cette synthèse des acquis de l’expérience de la mise en œuvre de la stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire a été réalisée dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole de la CEDEAO, l’ECOWAP. Elle constitue le résumé de la capitalisation approfondie du Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) et la Direction Agriculture et développement rural de la CEDEAO (DADR).

La stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire, adoptée en 2012 et opérationnalisée à partir de 2015, comporte deux dimensions majeures : (i) le stockage de sécurité alimentaire pour faire face aux chocs ; et (ii) le stockage commercial pour la structuration des chaînes de valeur agricole et la régulation des marchés vivriers.

La stratégie régionale de stockage s’inscrit dans la vision triple de l’ECOWAP/PDDAA d’agir sur la production, les marchés et la volatilité des prix, et repose sur les piliers suivants :
– Le stockage de sécurité alimentaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables en cas de crise alimentaire conjoncturelle ;
– Les interventions (plus larges que le seul stockage) pour améliorer le fonctionnement des marchés et réduire la volatilité des prix ;
– Les filets sociaux de sécurité alimentaire pour les populations en déficit structurel de moyens d’existence.

Le système ouest-africain de stockage combine des stocks physiques et des réserves financières. Il s’organise autour de quatre lignes de défense complémentaires :
– La première ligne de défense : les stocks de proximité, mis en place et gérés par les organisations de producteurs (OP) ou les collectivités décentralisées ;
– La deuxième ligne de défense : les stocks nationaux de sécurité, gérés par les États ou cogérés par les États et un pool de partenaires financiers ;
– La troisième ligne de défense : la Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA), mise en place et gérée par la Commission de la CEDEAO, ainsi que les stocks nationaux mutualisés ;
– La quatrième ligne de défense : les mécanismes de solidarité et d’assistance internationale (agences humanitaires des Nations unies, partenaires au développement, ONG internationales), lorsqu’aucune solution n’a pu être trouvée au niveau des trois premières lignes de défense.

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