Des asticots pour l’aviculture

Enjeux des exploitations avicoles modernes et semi modernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets.

Zaneidou MAMAN WAZIRI MATO (1), Abdoul Aziz ALASSANE ISSOUFOU (1), Idriss HAMIDOU LEYO (2), Fabio BERTI (3).

(1) Université Abdou Moumouni de Niamey, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Niger – (2) Université Abdou Moumouni de Niamey, Faculté d’Agronomie, Niger – (3) Université de Liège, Faculté Gembloux Agro Bio Tech, Unité d’économie et développement rural, Belgique.

Bénin, Burkina Faso, Nigeria, pour réduire le cout de l’alimentation en aviculture et pisciculture, l’élevage d’asticots (les larves des mouches) est en plein essor. Des chercheurs nigériens se penchent également sur l’intérêt de cet élevage comme source de protéines.

Conclusion : L’alimentation est très souvent le principal facteur onéreux dans la production de volaille. Le développement de la pratique avicole passe nécessairement par la recherche d’une alimentation riche en protéine et peu onéreuse pour les volailles.

L’introduction d’innovations au sein de la filière avicole, favorisera certainement son développement. Cette étude propose un état des connaissances pouvant mieux permettre d’optimiser la production avicole par la production et l’utilisation de larves de mouches dans l’aviculture moderne et traditionnelle. Les asticots ainsi produits représentent une véritable alternative en source protéique disponible pour la nutrition aviaire. La substitution partielle ou totale de la farine de poisson et de soja dans l’alimentation aviaire par les asticots (vivant, séchés ou broyés en farine) permet d’obtenir de meilleures performances de poids, de réduction de mortalité mais également en termes de productivité.

S’agissant de l’aviculture traditionnelle, il est vivement déconseillé d’envisager la transformation en farine des asticots produits, car les coûts financiers et énergétiques sont très élevés. La meilleure solution consiste à donner les asticots vivants dès qu’ils ont été récoltés, ou de mettre le substrat avec les asticots à la disposition des animaux. Ce travail exploratoire sera suivi de plusieurs autres publications qui viendront rendre compte de l’expérience menée.

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