Renforcer la cocréation de connaissances dans le conseil agricole pour mieux accompagner les transitions agroécologiques au Niger.
ACOTAF – Renforcer le Conseil Agricole pour accompagner les transitions agroécologiques des agricultures familiales en Afrique sub-saharienne.
Une réflexion collective de : Aissa Kimba (RECA), Christophe Rigourd (IRAM), Habi Ibrahim, Hima Mounkaila, Patrick Delmas, Souleymane Ousmane (RECA) / Juin 2024.
La cocréation de connaissances est l’un des 13 principes de l’agroécologie. Le principe de cocréation de connaissances signifie renforcer la cocréation et le partage horizontal des connaissances, y compris l’innovation locale et scientifique, en particulier au moyen d’échanges entre agriculteurs. Cela peut prendre plusieurs formes : facilitation des échanges et des apprentissages entre les agriculteurs, appui aux groupes de producteurs innovateurs et capitalisation de leurs expériences, facilitation de la participation des producteurs à la planification et la gestion des activités de recherche, etc.
Or l’étude ACOTAF de 2021 conduite au Niger révèle que ce principe de cocréation de connaissances est l’un des principes auquel les acteurs du conseil agricole sont le moins sensible, il arrive en 11ème position sur 13 selon un scoring ACOTAF. Pour mieux comprendre cette faible sensibilité au principe de cocréation de connaissances, le RECA et l’Iram ont conduit, dans le cadre d’ACOTAF, un travail de capitalisation transversale sur ce sujet. Ce travail apporte des réponses aux questions suivantes :
Quelle est la place de la cocréation de connaissances au sein du SNCA du Niger ?
Qu’est-ce qui limite la cocréation de connaissances au sein du SNCA ? et qu’est-ce qui la favorise ?
Quelles recommandations peut-on formuler pour renforcer la cocréation de connaissances dans le SNCA du Niger ?
Télécharger la note de réflexion cocréation de connaissance pour accompagner les TAE au Niger, 35 pages, 1,5 Mo.