Situation alimentaire et nutritionnelle et perspectives alimentaires 2010 - 2011
Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires (DNPGCA)
Le DNPGCA sort en octobre de chaque année un rapport provisoire sur la situation alimentaire et nutritionnelle. Le rapport définitif est publié en mars de l’année suivante. Ce document présente les résultats définitifs de la campagne 2010 – 2011.
La campagne agricole d’hivernage 2010 a enregistré une production définitive de céréales locales (mil, sorgho, maïs et fonio) estimée à 5.154.214 tonnes contre 3.421.122 tonnes en 2009, soit une hausse de 51%.
Comparée à la moyenne des cinq dernières années (2005-2009) et à 2008 qui a été une année de record, la production en céréales locales de 2010 enregistre une hausse respective de 32% et 8%. Ceci se traduit au niveau des principales spéculations par rapport à :
La moyenne (2005-2009), par une hausse de 31% pour le mil et 35% pour le sorgho ;
2008, par une hausse respective de 9 et 6% pour le mil et le sorgho.
En ce qui concerne les autres produits alimentaires, les tendances précédemment observées se maintiennent. Ainsi :
La production de niébé est estimée à 1.773.423 tonnes contre 787.472 tonnes en 2009 et 1.543.943 tonnes en 2008 établissant un nouveau record.
La production de l’arachide est estimée à 406.245 tonnes contre 253.497 tonnes en 2009 et 308.510 tonnes en 2008.
Au plan national, la balance entre la production totale disponible de céréales locales estimée à 4.381.082 tonnes (production brute rabattue de 15%) et les besoins de consommation humaine (pour une population estimée au 30 avril 2011 à 15.300.000), estimés à 3.538.560 tonnes, se traduit par un excédent en céréales locales de 1.210.164 tonnes.
Les besoins de consommation humaine sont calculés avec les normes de consommation par personnes suivantes : 18 Kg/an pour le riz, 6 Kg/an pour le blé et 207 Kg/an pour les céréales locales.
Les importations estimées à 331.787 tonnes sont constituées essentiellement des importations commerciales de riz, de blé et de maïs.
En ce qui concerne les productions non céréalières, le bilan alimentaire révisé 2010/2011 dégage des excédents sur la majorité des composantes principales. Ainsi, on observe :
Un excédent de 781.403 tonnes pour les légumineuses ; 244.425 tonnes pour les oléagineux ; 144.465 pour les épices ; 488.522 tonnes pour les produits laitiers et 122.999 tonnes pour les poissons
Un déficit respectivement de 121.339 tonnes pour les tubercules, 74.916 tonnes pour les fruits et de 208.058 tonnes pour les légumes.
Le bilan fourrager global calculé en comparant les besoins globaux du cheptel résident estimé en UBT et s’élevant à 15.994.183 TMS, et le disponible fourrager évalué à 17.240.110 TMS, est excédentaire de l’ordre de 1.245.927 TMS.
Au niveau inter régional, cinq régions ont un bilan fourrager excédentaire et trois régions enregistrent un déficit théorique variant de 120 000 (Niamey) à plus de 2.000.000 TMS (Tillabéri).
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