Violet de Galmi, après la marque, l’IG !

Violet de Galmi, après la marque, l’IG !

Cet article est disponible dans « Grain de sel » la revue de Inter-réseaux Développement rural, numéro 52 / 53 de mars 2011, dont le dossier est consacré aux semences : intrant stratégique pour les agriculteurs.

Après être passé très près de l’usurpation d’un droit de propriété intellectuelle sur la variété d’oignon « Violet de Galmi » en 2008, où en sont les Nigériens dans l’enregistrement et la démarche de certification de cet oignon si réputé ?

- La société Tropicasem avait déposé une demande de Certificat d’obtention végétale (COV) pour le Violet de Galmi auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). L’OAPI a fini par refuser l’attribution du COV à Tropicasem pour le Violet de Galmi. C’est ainsi que Tropicasem a dû renommer sa variété « Violet de Damani » mettant ainsi fin au différend qui l’opposait à l’État du Niger.
- Déposée le 1er août 2007 à l’OAPI, la demande d’enregistrement de la marque collective « Anfo, Violet de Galmi » a finalement abouti en juillet 2010. Cette marque est un signe distinctif destiné à permettre aux consommateurs de distinguer le Violet de Galmi produit par les membres de l’Anfo.

Les informations contenues dans le présent article sont issues d’un entretien avec Moumouni Assane Dagna, docteur en développement rural et ingénieur agroéconomiste au ministère de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger.

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Cet article fait écho à celui paru dans la revue Grain de sel nº 45 de début 2009 : « Le Violet de Galmi est-il menacé ? »
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