Aviculture villageoise /AVSF

Développement de l’aviculture villageoise en Afrique de l’Ouest

Vingt ans d’expérience au Togo, au Mali et au Sénégal : bilan et perspectives / Agronome et Vétérinaire Sans Frontières - 2011

Produire, consommer et vendre des œufs et des volailles permet aux villageois et aux villageoises d’améliorer leur alimentation et d’obtenir des revenus monétaires. Rappelons que la malnutrition protéique en milieu rural africain atteint un pourcentage élevé (de l’ordre de 30 %) des jeunes, et qu’elle s’aggrave dans certains pays. Les femmes enceintes et allaitantes souffrent également de graves déficits.

Les revenus tirés de la vente d’œufs et de volailles peuvent jouer un rôle déterminant partout où les déficits vivriers sont chroniques et où les ressources fourragères ne permettent pas d’élever des effectifs significatifs de ruminants. Or c’est le cas de nombreux villages d’Afrique de l’Ouest. Signalons également qu’au sein des villages, les revenus issus de la vente d’œufs et de volailles sont primordiaux pour les familles paysannes ayant le moins de ressources.

Pour ces deux raisons (consommer et vendre), l’aviculture villageoise est un outil privilégié de lutte contre la pauvreté rurale.

Pratiquement, l’expérience d’AVSF s’appuie sur la création de poulaillers traditionnels améliorés (PTA) qui réduisent les pertes en évitant la divagation nocturne des volailles et des poussins, et en diminuant les risques liés aux prédateurs (serpents, chats sauvages, rapaces...), et permettent de leur apporter journellement de l’eau et de la nourriture, et enfin de pratiquer commodément les soins vétérinaires.

Le document principal est centré sur les faits essentiels, les conclusions qu’on en tire et les propositions qui peuvent être formulées. Il est complété par des annexes fournissant les données et les illustrations par thème et par pays. Il propose ainsi, pour chaque thème étudié, des alternatives techniques et économiques susceptibles de lever les contraintes et limites identifiées et contribuer au potentiel de cette filière pour le développement socio-économique de la sous-région. Il comprend quatre parties :
- le socle sanitaire du développement de l’aviculture villageoise : la prophylaxie médicale, les auxiliaires d’élevage villageois (AVE) ;
- la production de volailles : la construction et l’équipement de poulaillers techniques améliorés (PTA), la gestion technique et économique des PTA
- les acteurs de la filière : la production en groupements, en ménages et individuelle, les organisations professionnelles de producteurs, l’organisation des marchés locaux et la fiscalité, la reconnaissance du statut des AVE, le rôle de la profession vétérinaire
- les conclusions et perspectives

Télécharger le document sur le site AVSF, 126 pages et 3,66 Mo.

Pour ceux qui ne peuvent pas télécharger ce document, ils peuvent le récupérer au niveau du RECA ou demander un envoi par courrier électronique.

Documents joints