Violet de Galmi /la thèse

Les effets de la réappropriation de la culture du « Violet de Galmi », par les producteurs d’oignon de la région de TAHOUA – NIGER, sur
la dynamique du territoire local, l’organisation sociale et économique
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Thèse pour l’obtention du titre de Docteur en études rurales, Mention « Développement rural » Présentée et soutenue publiquement par ASSANE DAGNA Moumouni (Ingénieur agroéconomiste) - Décembre 2006.

L’oignon Violet de Galmi du Niger… En échangeant avec des consultants de passage à Niamey sur l’hitoire de l’oignon au Niger, nous nous sommes rendus compte que ceux-ci n’avaient pas connaissance de la thèse du Docteur Dagna. Comme c’est quand même l’étude qui retrace le mieux l’histoire du Violet de Galmi et les interactions entre recherche et producteurs, nous vous proposons ce document en ligne.

C’est une thèse... de 236 pages, sans les annexes. Mais les différentes parties peuvent se lire séparément. Pour ceux qui sont intéressés par les origines du Violet de Galmi nous vous recommandons la première partie "Le Violet de Galmi : écotype local ou variété améliorée.

75% des exportations proviennent de la région de Tahoua et sont essentiellement constituées d’« oignons violets de la Maggia », plus précisément « l’oignon violet de Galmi », simplement appelé « Violet de Galmi ». Cet oignon dont la culture est, massivement, observée chez les populations locales suscite des interrogations, notamment à savoir : pourquoi fait-elle l’objet d’un tel engouement ? Que pouvait être la source d’une telle motivation ?

La réponse à ces questions nous renvoie aux travaux de l’IRAT, pour apprendre que le « Violet de Galmi » est issu d’une innovation technique en 1975 et que, c’est depuis lors qu’il porte véritablement ce « nom ». Cependant, il convient de préciser que la relation entre les populations locales et leur ressource ne date pas de cette période. Elle remonte à trois siècles d’histoire commune, dont les fondements se rattachent au commerce caravanier. Ce dernier serait selon DAVID Olivier (1999), le vecteur de l’introduction de l’oignon dans l’espace nigérien.
Cette relation séculaire, qui aurait permis aux populations locales de se forger une tradition maraîchère, peut être assimilée à une première appropriation. Mais celle-ci n’a pu engendrer un développement notoire de la filière puisque malgré leur exportation traditionnelle, dans les pays de la sous-région par les commerçants Dioula, les oignons violets de la Maggia étaient restés peu connus jusqu’aux travaux de recherche, dont la publication à travers le monde leur a fait l’écho d’une publicité. C’est ainsi que les meilleurs d’entre eux à savoir : le Violet de Galmi, le Blanc de Galmi ainsi que le Blanc de Soumarana seront devenus des variétés connues.

Mais l’hitoire ne s’arrête pas là. Les exportations vont progressivement augmenter et le Violet de Galmi devenir l’oignon de référence dans la sous région. La suite est expliquée dans c’est important travail qui demeure le plus complet sur le Violet de Galmi.

Télécharger la thèse sur le VdG, 281 pages, 1,7 Mo.

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