Elevage camelin au Niger

Elevage camelin au Niger / Référentiel zootechnique et sanitaire.

Publiés par le projet d’appui institutionnel à la filière cameline du Niger /
Dr Xavier Pacholek, Dr Gilles Vias, Dr Bernard Faye, Dr Olivier Faugère
.

Pour les éleveurs du Niger, et de manière ancestrale, le dromadaire constitue à la fois un capital, un moyen de transport, une source de nourriture et de cuir. Le dromadaire est élevé sur toute l’étendue de la zone pastorale où il est le seul herbivore capable de valoriser les maigres pâturages. Au cours des dernières décennies, le cheptel nigérien a évolué pour s’adapter à la contrainte alimentaire au profit de l’élevage camelin et de l’élevage des petits ruminants.

Les fortes densités camelines se retrouvent dans les zones sahéliennes, semi-désertiques et désertiques. Les raisons tiennent aux caractéristiques climatiques : faible pluviométrie ; grande siccité de l’air durant la longue saison sèche ; absence d’eau et de ressources fourragères ; importante amplitude thermique.

Dans sa grande transhumance, le dromadaire a franchi la zone pastorale pour s’intégrer en zone agricole, où ses meilleures performances de trait sont mises à profit pour le travail agricole. Jadis confiné dans les zones marginales aux rares ressources, le dromadaire est aujourd’hui présent dans tout le Niger. Mais que sait-on réellement de cette espèce longtemps délaissée par les programmes de développement de l’élevage ? Connaît-on réellement son mode d’élevage ? A t-on une idée des facteurs qui limitent sa productivité ? Autant de questions auxquelles ce référentiel essaie de fournir des réponses adéquates dans un style simple.

Pour accéder au document, cliquer ici Document à télécharger sur le site spécial "camélidés" du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), 100 pages, 1,6 Mo ...

Documents joints