Profil des systèmes alimentaires – Niger.

Activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires.

Cette note est le résultat d’une collaboration entre le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, l’Union européenne, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

L’approche vise à une compréhension détaillée des principaux défis dans quatre dimensions des systèmes alimentaires durables et inclusifs : (i) la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé ; (ii) une croissance économique inclusive, des emplois et des moyens de subsistance ; (iii) l’utilisation durable des ressources naturelles et la préservation du climat ; et (iv) l’équilibre territorial et l’équité entre les acteurs des systèmes alimentaires.

Visant à identifier les problèmes critiques affectant la durabilité et l’équité des systèmes alimentaires, l’évaluation est à la fois qualitative et quantitative. Les défis critiques et les dynamiques clés des systèmes alimentaires sont spécifiées sous la forme de questions clés de durabilité, dont les réponses (voir les représentations schématiques des questions clés de durabilité) aident à identifier les leviers systémiques et les domaines d’action essentiels pour amener les transformations souhaitées dans les systèmes alimentaires.

Pour faire face aux défis d’une transition vers des systèmes agroalimentaires durables et inclusifs, le Niger dispose d’un certain nombre d’atouts. L’important cheptel (bovins, ovins, caprins), actuellement sous-exploité, devrait être capable de fournir de la viande et des produits laitiers à la population locale et d’être davantage exporté afin de répondre à une demande en plein essor avec l’urbanisation et l’amélioration du pouvoir d’achat dans certains pays pétroliers de la sous-région. Les jeunes (dividende démographique) constituent par ailleurs un atout et un potentiel qui pourraient être valorisés au profit des systèmes alimentaires s’ils avaient accès à une formation en adéquation avec les besoins de ces systèmes alimentaires, des services écosystémiques et des industries extractives existantes.

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