Lutter sans pesticides contre les pucerons sur le gombo, comment favoriser les auxiliaires ?
Elaboration : Mariama Iboune (CRA Niamey), Bibata Ali Outani (INRAN), Patrick Delmas (RECA) – Février 2024.
Les pucerons sont des ravageurs pouvant faire de gros dégâts sur le gombo, ils font partie des bioagresseurs des plantes. Les pucerons ont des ennemis naturels que l’on nomme « auxiliaires ». Les auxiliaires sont des organismes utiles aux plantes cultivées, soit en tant que prédateur ou parasite des bioagresseurs des cultures, soit en tant que pollinisateur indispensable à la fécondation de nombreuses espèces de plantes.
La protection agroécologique des cultures cherche à maintenir les populations de bioagresseurs à des niveaux acceptables, n’entraînant pas de dommages significatifs sur les cultures. Elle peut consister à introduire des prédateurs, des parasitoïdes, des parasites, des pathogènes des bioagresseurs ou à favoriser ceux qui sont déjà naturellement présents pour renforcer la régulation naturelle et la maîtrise des bioagresseurs.
Une bonne connaissance des auxiliaires et de leur biologie est essentielle pour parvenir à maîtriser les ravageurs par l’action des auxiliaires des cultures.
Visite dans le jardin d’un groupement féminin à Gabougoura (Arrondissement 1)
Un premier auxiliaire : les syrphes
Comment attirer les syrphes dans son jardin ?
Peut-être un second auxiliaire, un hyménoptère parasitoïde
Les autres auxiliaires trouvés dans des jardins de Niamey
Les moyens de lutte utilisés par les maraichères du groupement
Favoriser la présence d’auxiliaires, une première étape de lutte intégrée contre les ravageurs
Pour mieux utiliser les auxiliaires dans la lutte contre les pucerons, il faut savoir les reconnaitre, connaitre aussi leur biologie et savoir comment les attirer. Cela passe par des « jardins mélangés » avec une forte biodiversité, c’est-à-dire la présence de différentes plantes dans le jardin et en particulier des plantes à fleurs.
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