Culture du baobab Adansonia digitata L. (Bombacaceae) en planche maraîchère : une méthode pour simplifier sa récolte et favoriser sa propagation au Sahel.
Babou André Bationo et Nieyidouba Lamien (Institut de l’environnement et de recherches agricoles – INERA Burkina Faso), Nicole Demers et Serigne Kandji (Coordination régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du World Agroforestry Centre – ICRAF Mali) / Bois et forêts es tropiques, 2009.
Le baobab est l’une des principales espèces ligneuses des parcs agroforestiers au Sahel. Les études de hiérarchisation des préférences paysannes entreprises depuis 1990 par le World Agroforestry Centre (ICRAF) et les instituts nationaux de recherche agricole le placent parmi les cinq espèces prioritaires dans plusieurs régions du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal. Les feuilles et la pulpe des fruits sont connues pour leur richesse en éléments nutritifs, notamment en vitamines A et C. Ces produits font l’objet d’un commerce national et sous-régional et procurent des revenus substantiels aux ménages sahéliens, surtout aux femmes. Malgré cette importance économique, le baobab occupe une place marginale dans les campagnes de reboisement dans les pays du Sahel.
Le World Agroforestry Centre (ICRAF) et les instituts nationaux de recherche agricole du Sahel ont développé une technique de « production maraîchère du baobab » qui paraît adaptée pour accroître l’approvisionnement des populations en feuilles de baobab mais aussi la plantation de nouveaux arbres de manière plus efficace.
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