Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture de la patate douce au Niger.
Projet SUSTLIVES / Juillet 2023.
Ce document est la partie concernant la chaine de valeur patate douce du Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide du marché (ERM) sur les cultures cibles au Niger (2023) du projet SUSTLIVES.
Projet SUSTLIVES / « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérants au stress » / Programme DeSIRA - « Development Smart Innovation through Research in Agriculture ».
Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), Ouagadougou (Burkina Faso) & Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM-Bari), Valenzano (Bari, Italie).
Les enquêtes réalisées auprès des différents acteurs montrent que dans la zone d’étude, la chaîne de valeur de la patate est animée par 5 principaux maillons, à savoir : l’approvisionnement en intrants, la production, la commercialisation, la transformation et la distribution.
Les producteurs ruraux de patate douce produisent et vendent les tubercules frais. Tous les producteurs enquêtés vendent 75% de la production et consomment 25%. La production est réalisée sur une superficie moyenne de 2.110 m2 par producteur. La production se pratique aussi bien en pluviale (15%) qu’en irriguée (85%). La moitié des producteurs (50%) produisent la patate douce en association avec d’autres cultures maraîchères et avec les céréales.
Le niveau d’organisation des producteurs est faible et seuls 18% d’entre eux appartiennent à une organisation paysanne.
Les tubercules restent le principal produit issu de la production. Selon les informations collectées, la production moyenne d’un producteur est de 2.512 kg de tubercules sur une superficie de 2.110 m2, soit 11,90 tonnes/ha.
La moitié des commerçants enquêtés constate une hausse de prix de patate douce en raison de la demande croissante. En fait, tous les commerçants sont satisfaits de la qualité des tubercules que présentent les producteurs et la majorité des commerçants (67-75%) confirment l’existence d’une demande élevée et de nouveaux acheteurs de la patate douce. Par conséquent, le marché de ce produit semble être prometteur, surtout que la grande majorité des producteurs (93%) affirment des possibilités d’augmentation de la production pour augmenter le revenu et l’alimentation du ménage.
Ce rapport est l’œuvre d’un groupe de travail qui comprenait pour le Niger : Université Abdou Moumouni, Iro DAN GUIMBO et Lawali DAMBO - Afrique Verte Niger, Bassirou NOUHOU - Consultant et point focal d’activité au Niger, Issoufou OUMAROU HALADOU (Université Abdou Moumouni de Niamey).
Télécharger l’étude CDV patate douce Niger, 12 pages, 900 Ko.