Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger : quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ?
Aïssa Kimba (RECA Niger), Balkissa Daoura, Christophe Rigourd (Iram), Marthe Diarra Doka, Patrick Delmas (RECA Niger), Rose Adoum, Souleymane Ousmane.
Les rapports de genre peuvent-ils expliquer une différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Les femmes sont-elles les premières supportrices de l’agroécologie ? Dès lors, peuvent-elles être le premier levier pour les transitions agroécologiques et pour le développement durable du pays ? Éléments de réflexions et de réponses depuis le modèle de “maraîchage au féminin” où les femmes se révèlent expertes de l’intensification agroécologique.
Lors de visites de terrain, aux côtés du modèle dominant de maraîchage conventionnel pratiqué par des hommes et des femmes, l’équipe du RECA a mis en évidence et caractérisé un modèle alternatif : le "maraîchage au féminin". Ce "maraîchage au féminin" est un système intensif en processus écologiques (synergies entre les plantes, étages de cultures pour une maximisation de l’utilisation du soleil et de l’eau, recyclage de résidus, utilisation de matières organiques), en savoirs féminins (connaissance des plantes, association des cultures) et en savoir-faire féminins (domestication des plantes spontanées, travail du sol, gestion de la fertilité du sol).
Article paru dans la revue Grain de sel d’Inter-réseaux, nouveau numéro consacré aux transitions agroécologique en Afrique de l’Ouest et du Centre : quels chemins parcourus depuis 10 ans ? Ce numéro de Grain de sel aborde le chemin parcouru et les évolutions en cours dans les approches de la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Télécharger l’article Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger sur le site Inter-reseaux, 2 pages, 420 Ko.